Le Paris de Sylvère-Henry Cissé

Par Sylvere-Henry Cissé | 25 Mai 2019

Prendre soin de son corps, faire du sport, l’activité physique comme outil de préservation de la santé : il est inévitable aujourd’hui d’échapper à ces injonctions. Alors, que faire ? Partir bille en tête dans des running sur les quais de Seine ? Très peu pour moi, surtout dans la froidure de l’hiver. Suer dans une salle bondée et impersonnelle, où s’alignent des machines à perte de vue ? Encore moins. Aux antipodes, j’ai trouvé mon bonheur chez Kbox à la lisière de Paris, à Boulogne-Billancourt Porte de Saint Cloud. Si la qualité d’une salle de sport se mesure à l’excellence de ses coaches et des cours particuliers dispensés, moi qui aime le sur-mesure, je suis servi. Ici, pas de jugements sur les imperfections du corps de la part des membres. Mais plutôt un climat de bienveillance qui s’est installé naturellement dans un espace de travail au poids de corps.

En utilisant son propre corps comme résistance, chacun peut adapter son rythme de travail à ses capacités. Fabio et Eric, les fondateurs de Kbox ont su installer une ambiance chaude et apaisante. J’y transpire, mais cette maison est mon souffre-bonheur.

Atelier KBox – 127 Rue Thiers, 92100 Boulogne-Billancourt
(Photos libre de droits – @SH6C)
(Kbox 1 Sylvère-Henry Cissé et son coach Eric Beische)
(Kbox 2 Sylvère-Henry Cissé)

Chacun de mes post sur instagram est une déclaration d’amour à celle que je garde dans mon cœur depuis tant d’années. Elle est fascinante. Pas une journée sans que mon cœur batte la chamade à l’évocation de son nom, où, en passant sous ses jupes, comme je le fais quasiment chaque jour. Je suis tellement pris par la passion que je la regarde en me parlant comme le ferait un personnage amoureux transi dans un film de James Ivory.

Que ce soit dans la canicule de l’été ou dans la froidure de l’hiver, ils sont de centaines de milliers à se presser sous ses jupes de métal. Moi, je préfère prendre de la distance et ne pas me mêler à la foule. Peut-être pour mieux l’attirer en feignant l’indifférence.

Mes amis ne comprennent pas mon inclination pour sa majesté. Cependant, quand ils prennent le temps de la contempler avec attention, ils découvrent ses mystères envoûtants et en retour elle libère ses secrets. Si vous vous livrez à ce jeu, vous saisirez le caractère unique et exceptionnelle d’un impromptu avec la Tour Eiffel.

Oui ! Car c’est elle dont il s’agit. Un instant préféré ? Quand elle impose sa majestueuse silhouette à la brume à la tombée de la nuit. Quand elle se fige et affirme sa position en protégeant la capitale avec son phare tournoyant. Personne ne peut la vaincre et l’effacer. J’aime aussi ses scintillements de mille feux à chaque heure de la première partie de la nuit.  A Paris, elle est mienne et me ramène au précieux.

Tour Eiffel – Champ de Mars, 5 Avenue Anatole France, 75007 Paris
(Photos libre de droits – @SH6C)

Je déteste les passéistes qui ronchonnent sans cesse pour nous répéter à l’envi « c’était mieux avant ». Néanmoins, une exception à la règle. Je peux m’accommoder de ceux qui regrettent le temps où la plupart des vêtements étaient confectionnés pour s’adapter à tous les statures, notamment dans la première partie du 20e siècle, avant que la standardisation du prêt-à-porter réserve le sur-mesure à une élite à partir des années 60. Et là, je tire le signal d’alerte et je vous arrête pour vous livrer une de mes plus absolues convictions : avec mes 2,01m, je m’érige contre la dictature du prêt-à-porter et je revendique la nécessité de démocratiser la fabrication du vêtement sur mesure. Bien heureusement, depuis quelques années des marques ont développées des ateliers sur-mesure à des prix accessibles. Comme Tailor Corner, l’une de mes adresses préférées. J’apprécie le service, le sens du contact et les conseils des vendeurs, surtout de la boutique située à l’Etoile. J’adore le logiciel d’imagerie dynamique qui me permet de personnaliser chacune de mes commandes en choisissant les tissus, les coupes. Je pousse même la coquetterie à jongler avec les couleurs des doublures. Une preuve de plus, même si parfois le monde d’avant était bien, il n’était pas forcément mieux.

Suis-je l’homme le plus comblé au monde ? Quand je suis avec mes amis à la table du Bristol, je le pense. J’ai établi mes habitudes dans ce grand hôtel de la rue du Faubourg Saint-Honoré, à deux pas de l’Elysée. Dans cet endroit privilégié j’invite de temps à autre mes amis et des « happy few » à l’occasion des soirées « Sport & Rugby » et « Sport & Démocratie ». Quel bonheur ! Chaque rendez-vous avec la cuisine du 3 étoilés Eric Frechon nous offre un festival de saveurs. Le talent dans les assiettes explose en bouche, comme avec la Soupe d’artichaut, escalope de foie gras poêlée, émulsion à la truffe noire suivi d’un cabillaud cuit au jus de coquillages, risotto de pomme de terre, coques et couteaux. Le charme opère dans le salon Castellane aux couleurs miels et à table rentre en transe avec la farandole de vins. A chaque plats son nectar pour écrire en majuscules un immense bonheur. Venir au Bristol, c’est ouvrir une parenthèse enchantée, en souhaitant qu’elle se referme le plus tard possible.

Le Bristol Paris – 112 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris
(Photos libre de droits – @divers)
Légende de haut en bas et de gauche à droite
Grégoire Margotton (journaliste TF1)
Alexandra de Nacacelles de Coubertin (Membre CIO)
Meziane Idjerouidene (PDG Weaving goup)
Jessica Given (directrice Milestone)